Qu’est qu’une chauve-souris ? C’est un mammifère volant, uniquement insectivore en France. 31 espèces sont présentes en Auvergne Rhône-Alpes et 12 sont connues dans le tunnel de la Cellette. Contrairement aux idées reçues, la chauve-souris à des yeux et voit mais elle dispose d’un système d’orientation des plus performants : l’écholocation. Ce système est comparable au sonar ou radar identique à celui des dauphins, autres mammifères mais marins ceux-là. Le processus consiste en la production et envoi d’ondes qui sont réfléchies part les obstacles, renseignant très précisément l’animal sur la distance et la direction de ceux-ci. Cette particularité a été découverte seulement en fin d’années 1930. Elle permet à la chauve-souris de déceler la présence d’un objet, semblable à un cheveu, situé à 10m d’elle !!! La petite chauve-souris devient un redoutable chasseur de moustiques, moucherons et autres papillons et ce pour 25 à 30 ans. Il est très important de préciser que la chauve-souris mange chaque jour l’équivalent du quart au tiers de son poids ! Depuis 1976, toutes les chauves-souris bénéficient d’une protection au niveau national et européen depuis 1992 (Directive « Faune, Flore, Habitats). C’est un mammifère volant, uniquement insectivore en France. 31 espèces sont présentes en Auvergne Rhône-Alpes et 12 sont connues dans le tunnel de la Cellette. Contrairement aux idées reçues, la chauve-souris à des yeux et voit mais elle dispose d’un système d’orientation des plus performants : l’écholocation. Ce système est comparable au sonar ou radar identique à celui des dauphins, autres mammifères mais marins ceux-là. Le processus consiste en la production et envoi d’ondes qui sont Le tunnel du Bois de la Prise ou des Bouchauds et ses occupants
Ce tunnel désaffecté de la ligne Montluçon/Gouttières (inactive depuis 1950) est devenu un abri d’importance pour les chauves-souris en région Auvergne-Rhône Alpes. Ce site communal est connu et suivi depuis 1996 par l’association Chauve-Souris Auvergne. Il fait l’objet d’une convention de gestion depuis 2013 entre cette association, le Conservatoire d’Espaces naturels d’Auvergne et la commune pour organiser chaque année un suivi hivernal et ou si besoin des travaux. Il abritait plus d’une centaine d’individus et 12 espèces en hiver jusqu’en 2022. La Barbastelle est notamment l’espèce la plus fréquente et elle peut dépasser la centaine d’individus. Le site est d’ailleurs intégré à une ZNIEFF de type I (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique), il est devenu un site d’importance nationale pour cette espèce qui se regroupe rarement en si grand nombre. Depuis 3 ans, les effectifs ont augmenté fortement dépassant les 300 individus avec l’observation annuelle d’un essaim de Barbastelles, un phénomène inconnu ailleurs en Auvergne. Cette augmentation brutale et confirmée est difficile à expliquer.
En 2025, ce sont 364 individus, 11 espèces qui ont été observés dont 316 Barbastelles.
Pour plus d’informations : https://www.chauve-souris-auvergne.fr
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